Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait à ce moment-là. Quand la France a gagné la Coupe du Monde 1998, tout le pays avait basculé dans une fièvre rarement connue depuis la Libération. Une équipe qui était aimée, adulée par son public. Peu d’équipes de France peuvent s’en vanter. On peut parler des Bleus de 58, la génération Platini et les deux demi-finales de 1982 et 1986. Et enfin l’époque dorée ou la sélection a presque presque tout raflé entre 1998 et 2003 (une Coupe du Monde, Un Euro et deux Coupes de Confédérations). Et Karim Benzema espère que son équipe de France refera rêver les gens. La génération 1987 en est capable. Encore faut-il le démontrer en Pologne et en Ukraine : « J’espère qu’on va faire un bel Euro. On est dans une période où on a besoin que nos supporters se remettent à aimer l’équipe de France comme au temps de Zizou et de Laurent Blanc. Il faut avoir de l’avoir de l’ambition. C’est une grosse compétition. L’objectif est de passer cette poule. Après, on ne peut pas dire qu’on va le gagner. Ça reste un rêve. »